Risques et Periles
Cher journal,
Ouais j'ai dis c'etait un journal intime, et il me semble que c'est ce qu'il se fait quand on écris son journal, on s'adresse directement a lui. Donc, cher journal, ou plutôt, wesh grô. Tu viens de naitre, tu connais pas grand chose de moi, de ma vie. Seulement voila, t'es carrément lisible par tous. Et mine de rien ça fou un sacré frein. Je peux pas critiquer ouvertement la famille sans risque de blesser, cracher du venin sur mes ex sous peine de représailles, ou bien en reparler avec nostalgie sous peine de briser mon couple. Et pourtant j'ai a dire !! Tellement a dire, tellement de colère enfoui, tellement de sentiments résorbé au fond de mon être. Rien d'original, j'ai pas de grande cause à défendre non plus.
Pourquoi ne pas l'écrire dans un vrai journal ? Ainsi personne ne pourrait lire tout ca et je serais donc tranquille. Mais franchement... si personne ne lit, quel intérêt ? Soulager mon subconscient, c'est pas drôle. Qu'est ce que je ferais d'un subconscient soulagé? Dépeindre le bonheur et la non prise de tête c'est passablement relou. Et pourquoi pas écrire dangereusement? Allez soyons folle ! *__*
Je suis gentil, c'est mon plus gros défaut. Je suis pas fait pour être gentil. Je pense que ca vient de mon éducation. Au fond je suis loin d'être gentil. Et forcement des fois ça ressort. Comme un pot d'échappement, y a certaines personnes qui prennent pour les autres. Souvent les gens que j'aime le plus. Et c'est la que c'est violent. On accepte moins qu'un gentil soit méchant qu'un connard. C'est du genre "l'autre enfoiré passe encore, mais pas toi non pas toi!!!!" Et bah sachez que ça alimente le démon. J'ai immédiatement envie de dire " Eh bah si ! Mouahahaha". C'est bon la trahison.
Bon mais le reste du temps je suis gentil. Avec mon patron, avec les collègues, avec ceux qui ne m'aiment pas encore, ceux qui ont un amour encore un peu fragile pour moi. C'est égoïste. Une gentillesse égoïste.
Je ne suis gentil que pour être le gentil. Depuis mes plus vieux souvenirs, à 3 ans, en maternelle, je me privais de toutes les bêtises et relation sociale d'enfant pour être le plus gentil.
C'est terrible d'être le gentil. On se prive de la vie, du monde extérieur, être gentil c'est vite revenu a être inexistant. Quoi qu'on fasse, même si c'est nourri des meilleurs intentions, y a toujours quelqu'un qui en soufre.
Par exemple faire un beaux dessin a la maitresse va provoquer la jalousie de vos camarades. On gagne en amour d'un coté pour en perdre de l'autre. Alors que rester la, en milieu de rang, sans un bruit. Se faire oublier. Aucun élève ne vous calcule, pas de jalousie, pas de concurrence. Et si on leur demande, il diront tous que oui, t'es un mec sympa, puisque pas méchant.
La combine fonctionne pendant l'enfance. Elle est même parfois un excellent moyen de défense. Une belle mère haineuse ne peut pas grand chose contre vous quand vous êtes capable de devenir totalement inexistant sur un weekend. Elle pourra être cinglante, dire des horreurs, nous trainer sous la douche des notre arrivé comme si nous étions des taches a faire disparaitre de sa vie, nous accuser de tout les maux de la famille, nous regarder avec un dégout épris de racisme. Vous n'êtes pas la, enfoui dans les milles et un monde crée toutes ces années a l'intérieur de vous. A voyager dans des rêves d'aventurier héroïque ou l'amitié absolue démonte tout.
Le jeux vidéo a été mon meilleur ami dans ce monde corrosif. On passe dans un autre monte, on vit la vie d'un autre. On a même l'impression d'en maitriser le sens. Ces mondes ou même vos pires ennemies sont nobles et admirables. La réalité est aux antipodes. l'ennemi est partout, in identifiable, sournois, vice lard et frappe n'importe ou, n'importe quand, sans raison.
Le retour au corps est passablement douloureux. C'est la que la technique trouve ces premières limites. Même si on a pu survivre au weekend sans une défenestration pour stopper la douleur, la corps et a encaissé. Le corps et l'âme qui y est raccroché. Ça se traduis par des tremblement, des angoisses, des vomissements.
Encore aujourd'hui mon cœur se serre quand j'entends parler de sage-femme, de Normandie, de Sylvie. Saleté.
Avec le temps l'inexistence a fini par me desservir. Au collège déjà, j'ai eu droit a une réunion très impressionnante. Une assemblée de professeur rien que pour moi. Ils sont assis la en face de moi comme un tribunal. Ma mère inquiète derrière la porte. Le professeur principal essai de me rassurer. j'ai des notes moyennes, mais comme je ne participe pas ils ne savent pas si je suis en difficulté ou non. C'est l'apocalypse. L'inverse de se que je m'évertue a trouver. J'ai des notes moyennes pour ne pas attirer l'attention, ne pas être le meilleur pour ne pas être déteste. Ne pas être un mauvais élève pour ne pas attrister les parents. C'est raté. Ils me regardent tous et ma mère s'inquiète. Pas pour mes notes, non , je ne pense pas. Elle me connait, elle sait que je cultive le fait d'être moyen partout. Mais plutôt pour l'impacte que se genre d'assemblé va avoir sur ma nervosité. C'est drôlement impressionnant comme elle leur dit en me récupérant.
J'ai la chance d'avoir une mère merveilleuse. Elle a ses faiblesse et ces défauts bien sur, mais elle a toujours été la, a fond pour moi. Toujours a essayer de me laisser toutes mes libertés. Toujours prête a défoncer sa tête au premier qui essaierais ne serais ce que dire du mal de ces enfants. Un exemple que j'espère reproduire plus tard.
Actuellement, mon âme s'est plié a ce système d'inexistence. Régulièrement j'ai envie de disparaitre. Ne plus exister. c'est plus complexe que de mourir. La mort n'efface pas totalement l'existence. On cause de la douleur, des souvenirs, des problèmes en mourant. Seulement on ne peut pas in exister sans mourir. La vie vous rappel a l'existence sans arrêt. Il faut vivre, et pour vivre il faut exister. On ne trouve pas un emploi en inexistant. Je voudrais vivre sans exister. Un peu comme dieu. Ou du moins l'image que je me fais de lui. Attention je n'ai pas dis que je veux être un dieu. Mais j'aimerais être comme il est. Juste de l'amour.
Je vie par amour, ou par gentillesse pour ceux qui m'aiment et j'existe pour vivre.
Quand je me relis je me dis que je devrais serieusement consulter un psy. Et pourtant au quotidien ca ne va pas si mal. j'ai une copine, un appart, un job, un chat, une famille aimante. J'ai pris du poids. Et puis les psy ça a le chic de te demander pourquoi tu viens les voir. J'ai horreur de cette question. Si je le savais j'aurais pas besoin d'eux.
Avec tout ce je ne sais même plus pourquoi j'ai commencé ce billet. Je voulais parler de beaucoup de chose, mais pas de tout se que j'ai dis jusque la. Ah oui, je voulais être méchant. Bah j'ai perdu la motiv'.
Faudrait que je parle de mon père, parce que merde y a a dire. C'est le plus gros boulet de ma vie. Je l'aime, énormément, je l'admire, il est très intelligent, gentil, tout bien. Ca rend ces conneries que plus grosse et plus énervante. Chacun de ces mauvais choix résulte en un énorme bulldozer qui défonce un peu tout dans ma construction personnel. J'y reviendrais a une occasion.
Il y a aussi mes ex. Enfin... Mon ex, les autres sont quasi imaginaire. Celle qui a duré 2 ans et demi. Qui squatte parfois mon blog, et me parle de temps en temps sur msn, souvent pour être désagréable. Je crois pas qu'elle le fasse expres. C'est une absence de tact et une franchise haïssable qui la rend si désagréable. Bien sur elle va lire ca, et honnêtement j'ignore la réaction. Ptetre faire la gueule. Se qui n'aurait aucune conséquence. Ou bien le prendre, ptetre bien le pire. Ou venir me faire la morale. Ah ça, c'est une période j'en ai bouffé de la morale. La voix de la sagesse. Je suis arrivé a champo et dans ma quête d'inexistence je me suis contenté de m'accrocher comme une huitre au groupe le plus inexistant de la classe. Un groupe de fille dont mon ex. Des filles classiques, c'est le but d'ailleurs, du bien classique. Pas le groupe de bisexuel qui se vente de partouze improvisé le week end. Seulement faut se méfier du classique. c'est souvent bien plus démentiel en profondeur, et beaucoup moins fun. Deux ans de prise de tête donc. Sur des problèmes de filles, des delirs de filles, des peurs de filles, des règles de filles, des déontologies de filles. Attention quand je dis de filles, il faudrait pas que se soit réducteur. Toutes les filles ne sont pas comme ça, heureusement. Ici la démence est bien perfide. Sous une apparence de petite niaiserie gavé de platitude quotidienne se tramait sans que je m'en rende compte des complots et des attaques bien plus vicieuses que tout ce que j'ai pu connaitre. Et la démence est terrible quand on se rend compte que tout ceci n'a aucun sens. Se sont des jalousie basé sur rien. Et quand tout explose c'est a hurler de ridicule. Et pourtant on ne peut pas se marrer. Toutes les protagonistes sont au bords des larmes et vivent ces instants comme de vraie déchirement. Et malgré toutes ces horreurs, j'ai vécu deux ans de critiques sur ma façon d'être. Mes vêtements, ma façon de marcher, de parler, de suivre en cours, ma relation avec mes parents. Tout était a changer chez moi a en croire ces charmantes demoiselles. Surtout pour mon ex. Et pourtant, j'en suis tombé amoureux, on est resté ensemble deux ans. Pas de tout repos ces deux ans. Et sans vouloir vexer personne (en même temps c'est mon journal jvous emmerde) ma coupine actuelle est mieux en tout point. Plus ouverte d'esprit, une jalousie amusante et pas malsaine, plus dans le même esprit que moi, moins de prise de tête, ne me critique pas quotidiennement, on partage des tas de choses, dont mon humour moisi, mon cynisme, mon animosité envers les gens (sont tous cons d'abords), les jeux video, les mangas, le ciné, la bouffe. Elle apprécie ma famille, s'entend avec ma sœur, rigole des blagues de Christophe, aime bien ma maman, trouve mon papa cool. Elle est d'une beauté renversante, a tout moment, féminine partout, des yeux pleins de détails et de finesse. Elle est caractériel, piquante, douce et tellement Kawaïï!!!
Bon je vais virer dans la mièvrerie. Deux ans et demi qu'on est ensemble, et un ans qu'on vit sous le même toit. Ça se passe bien, quelques difficulté sur ces études, des fatigues du au rythme imposé par mac do. Mais on est heureux et fiancés depuis quelques semaines. Au niveau du lit, aucun problème, et c'est un sacré changement par rapport a mon ex. Pas de prise de tête, pas de complications, on est tout les deux avides de découvertes, et c'est du plaisir assuré pour nous deux a chaque fois. Plus de douleur, sécheresse, précocité, absence de plaisir ou d'orgasme et autre joyeuseté.
C'est vulgaire hein? Jeter son bonheur comme ça. Le comparer a son ex gratuitement. Sachant qu'elle risque de lire. Et bah voila je suis pas gentil. Faut savoir aussi que je suis d'une rancune sans fin. Pas une forte rancune, je ne cherche pas a me venger ou rarement. Mais ca me reste dans la gorge de longues années. Je pardonne pas facilement. 3 ans qu'on a rompu, et je continu a penser que mon ex m'a apporté plus de souci que de bonheur. C'est encore une effet de la non cicatrisation? C'est impossible que se soit réellement le cas? Pourquoi pas? Parce que j'ai pleuré quand elle m'a quitté? J'ai pleuré oui, je n'en revenais pas. Toute la gentillesse, toutes la patiences, tout les efforts, tout les changements, tout ça pour elle, et elle me quitte. Après deux semaines payé par ma famille en Égypte, un mélange de colère et de désespoir. Et pourtant j'ai pas cessé de me dire que j'aurais surement pas tenu plus de deux mois supplémentaire. Certains mot résonne encore dans ma tête: "Tu n'est "juste" plus se qu'il me faut." "Tu es TROP gentil, c'est ça le problème"
Puisses tu trouver l'homme qui te collera les grandes claques que je me suis refusé de donner. Ça en soulagera plus d'un. Je crois que pour moi, tu n'as jamais été se qu'il me fallait. Mais on n'aime pas quelqu'un parce qu'on en a besoin.
Après cette rupture j'ai changé. Radicalement. Je me suis libéré de tout ce conditionnement, pour plaire a des gens qui ne m'aimaient pas pour moi mais pour se que je pouvais leur apporter. Je me suis lâché. A ce moment j'intégrais le restaurant Mac Donald's de l'aigle. Un retour au source, le quartier de mon enfance. Bosser avec ma cousine ca m'a rappeler les meilleurs après midi de ma vie, a jouer dans son jardin. J'étais vraiment vrillé dans cette période. Des propos incohérent, des chants, des bonds... Je vivais tout se que me dictais mon instincts. Je me suis vite retrouvé qualifié de "perché", je l'ai toujours pris comme un grand compliment. J'y ai découvert des gens fabuleux. Des gens qui ont marqués ma façon de penser, ma liberté. Ils se sont auto proclamé Parrain et Marraine. A l'origine juste un jeu, parce qu'avec ces années a fréquenter des niaiserie et a me faire oublier, j'avais oublié de m'amuser et je ne connaissais rien. Ni tout les jeux débiles qu'on peut faire en soirée,ni les alcools,ni les balades en pleines nuit,ni la musique... Lidwine, Romain, m'ont nourri de vie. Pour la première fois le reste du monde ne paraissait pas aussi corrosif. Il était même accueillant, réconfortant. Bien sur avec eux pleins de disciples, avec chacun leur soutient, leurs amitiés, Flora, Nico et cie.
En même temps a 400 kilomètre de la je suis aller chercher ma fiancée, et je l'ai ramenée. Je regrette seulement que ce groupe si magique se soit tant éparpillé. J'aurais aimé qu'elle connaisse ça. Maintenant on les vois un peu tous individuellement parfois. Mes macdonaldien de l'aigle, z'êtes mes petits miracles.
ps : J'ai envie de faire de la photo argentique et ça existe plus...
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